TOUT ARRIVE !

MON LIVRE,

LA BAIGNADE DES OURS BLANCS,

 


 

SORT PROCHAINEMENT AUX ÉDITIONS HUGO STERN.

 

IL SERA DISPONIBLE DANS TOUTES LES BONNES LIBRAIRIES

(OU SUR COMMANDE À PARTIR DU 02 JUIN)

 

 


 

 

Alexandre (repérage pour l'émission Strip-Tease)

 

 Extrait de Mes plus belges années

… De retour à Paris, je me souviens d’un rituel auquel je ne participe plus depuis quelque temps, mais qui pourrait sans doute faire l’objet d’un repérage intéressant. Alexandre Cambas est un vieux Grec. Il vit dans une chambre de bonne au-dessus du Lido sur les Champs-Élysées. Je l’ai rencontré des années plus tôt, à l’époque, il demeurait encore à l’Hôtel des Grands Hommes, situé près du Panthéon. Depuis toujours, il organise des repas participatifs tous les mardis. Je décide de l’appeler. Il commence par me réprimander d’avoir délaissé ces rendez-vous traditionnels, mais se réjouit de m’entendre. « Kala’… Kala’[1] », me dit-il conciliant. Et il ajoute : « Alors, je t’attends mardi prochain ! » Avant de raccrocher, il m’informe qu’il a déménagé, et me donne sa nouvelle adresse, dans le 15e arrondissement. J’apprendrai plus tard qu’il a été expulsé une année auparavant. Il loge désormais, pour ne pas changer, dans… une chambre de bonne. Je ne pourrais plus désormais faire la plaisanterie que je faisais naguère à mes amis. Elle consistait à leur promettre de les inviter à dîner dans un fameux restaurant grec, situé aux Champs-Élysées. Vu mes finances, ils s’en étonnaient, mais acceptaient de bon cœur. Leur imagination faisait le reste…



[1] « Bien. »

 

 

 

 

 

Lorsque nous arrivions à la hauteur du Lido, nous empruntions un long couloir, puis un ascenseur qui ressemblait davantage à un monte-charge. Au dernier étage, mes amis commençaient à se questionner : « Mais où nous emmènes-tu ? » me disaient-ils intrigués. Je me gardais bien de leur répondre. Ils me suivaient à la queue leu leu dans un étroit couloir mal éclairé, où l’on découvrait, au fur et à mesure que nous avancions, plusieurs portes qui devaient être à l’origine l’entrée de chambres de bonnes. Là, des plaques en cuivre signalaient la présence de sociétés aux noms aussi fantasques qu’improbables : « La Compagnie des Îles », « Les Productions du Lièvre », « Les Amis du Cinématographe », etc.

À droite, au fond du couloir, je stoppais devant une porte où il était écrit : « Alexandre Cambas ». Quelques coups sur la porte et « mon » Alexandre apparaissait en maillot de corps. C’était un homme d’une haute stature, allant sur les 70 ans, légèrement voûté à force de se courber sous les combles. Il avait une ressemblance troublante avec l’acteur américain Gene Hackman, qui interpréta le rôle du détective Doyle dans le French Connection du réalisateur Wiliam Friedkin, en 1971.

Ces « Mardis d’Alexandre » se déroulaient toujours de la même façon. Tout le monde participait à la préparation du repas, immuable d’année en année : patates à l’eau, tarama fait maison, féta, et, pour finir, pommes au sucre à la cannelle arrosées d’un rhum bon marché, que l’on faisait flamber joyeusement à la fin du repas. L’ensemble était accompagné d’un vin grec résiné qui portait son nom, signe d’une époque plus faste… Lorsque nous arrivions au dessert, Alexandre, d’un accent assez prononcé, demandait le silence et désignait, avec cérémonie, « Monsieur Sucre » et « Madame Cannelle ». Son choix n’était pas innocent : ce rituel consistait à choisir un homme et une femme dans l’espoir qu’un couple se forme. Il ne rêvait que de cela : un jour, peut-être, un couple le choisirait comme témoin pour leur mariage. Malheureusement pour lui, cet événement n’a jamais eu lieu, même si quelques idylles sans lendemain se sont parfois nouées… Je suppose qu’à travers ce souhait, il voulait vivre par procuration cette union avec un être cher. Souhait qu’il n’est jamais parvenu à réaliser durant sa vie.


 

No comment (repérages)

J'avais le projet de faire une série sur les taxis " Un taxi - une ville" et, lors d'une escapade à Marseille, je suis tombé sur ce taxi. 

Dès que je me suis installé, je lui ai confié que je ne connaissais pas la ville : pouvait-il m'en parler ? Me la faire visiter ? Sa réponse dépassa mes espérances ; le "dialogue" a alors pris une drôle de tournure…

 





 


Beach Boys (2002)

 

 

En juillet 1992, Robert Rabagny crée sur la Côte des Basques le concept du Biarritz Surf Festival qui allait marquer les esprits de nombreuses années, notamment à travers la présence de légendes hawaïennes du surf, comme Greg Noll, Gerry Lopez, Bill Hamilton (père de Laird), Mark Cunningham… En juillet 2002, pour la treizième année, le désormais Orange Biarritz Festival, invita le groupe légendaire les Beach Boys. 

Ce film retrace, à travers la personnalité généreuse et haute en couleur de Robert Rabagny, la préparation du festival jusqu’au concert des Beach Boys où Mike Love, Bruce Johnston et leurs musiciens firent vibrer les tribunes du Stade Aguilera, à Biarritz.